Le portrait a bien peu changé au cours de la dernière semaine en regard des cas actifs de COVID-19 dans la région.
Ainsi, jeudi dernier, à la lumière du relevé hebdomadaire du Centre intégré de santé et services sociaux (CISSS) des Laurentides en date du 2 décembre,on constate que la Ville de Saint-Jérôme et la MRC de la Rivière-du-Nord se retrouvent loin devant.
Tout de même
Mince consolation, à Saint-Jérôme on est passé de 99 cas actifs le 25 novembre à 90 jeudi dernier. Même scénario au niveau de la MRC de la Rivière du-Nord où de 183 il y a deux semaines, on en était à 157 jeudi dernier.
Notons également que les choses ont continué à s’améliorer à Mirabel avec 37 cas actifs enregistrés au 2 décembre, en comparaison de 46 au 25 novembre et (encore mieux) 83 au 18 novembre.
Le score de Mirabel est quelque peu similaire à celui de Deux-Montagnes (38) et Saint-Eustache (36).
Notons, que c’est Blainville qui se retrouve au deuxième rang avec un total de 57 cas actifs.
Pour ce qui est des autres villes et municipalités du sud des Laurentides, suivent dans l’ordre : Prévost et Sainte-Marthe-sur-le-Lac à 23, Boisbriand à 19, Sainte-Sophie et Sainte-Anne-des-Plaines à 18, Sainte-Thérèse à 15, Saint-Hippolyte à 14, Saint-Colomban à 12, Saint-Joseph-du-Lac à 8, Bois-des-Filion, Pointe-Calumet et Lorraine à 6 et, finalement, Rosemère et Oka entre 1 et 4.
Une fois de plus, on ne dénombre aucun cas actif à Saint-Placide.
Sur le plan des MRC, derrière celle de la Rivière-du-Nord, on retrouve celle de Thérèse-de Blainville avec 124 cas actifs, celle de Deux-Montagnes qui est à 114 et Mirabel (une ville, une MRC) avec 37.
Écart encore significatif
Au cumulatif sur le plan des MRC,  Thérèse-de Blainville, avec 8 104 cas, se retrouve toujours au premier rang (en raison de certains mois difficiles au cours de l’année qui s’achève), devant la MRC de la Rivière-du-Nord qui en est à 6 266. Dans la MRC de Deux-Montagnes, ça monte graduellement. On est passé de 4 431 au 25 novembre à 4 537 jeudi dernier.
Bientôt 4 000 
Les 90 cas actifs à Saint-Jérôme font en sorte que dans la capitale régionale, on frise maintenant les 4 000 sur le plan du cumulatif des cas depuis le début de la pandémie avec un total de 3 919 au 2 décembre dernier.
Saint-Jérôme devance ainsi, dans l’ordre (parmi les villes les plus populeuses), Blainville (2 807), Mirabel (2 760), Saint-Eustache (2 319), Sainte-Thérèse (1 407) et Boisbriand (1399).
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Sainte-Sophie, Deux-Montagnes et Sainte-Anne-des-Plaines ont dérogé aux règles relatives à la présentation du programme triennal d’immobilisations.
C’est ce qui ressort du rapport d’audit de conformité publié par la Commission municipale du Québec (CMQ) le 30 novembre dernier et portant sur le programme triennal d’immobilisations (PTI), au terme de travaux menés une nouvelle fois auprès de 1 074 municipalités de moins de 100 000 habitants. « L’objectif de cet audit était de s’assurer que le cadre légal applicable est respecté.Plus particulièrement, le conseil municipal de chaque municipalité auditée doit avoir adopté le PTI 2021-2023 pendant une séance publique lors de laquelle les délibérations du conseil et la période de questions ont porté exclusivement sur le sujet » soulignent les responsables de la CMQ.
Qui plus est, précise-t-on, « l’avis public annonçant cette adoption doit également être publié au moins huit jours avant la séance du conseil »
Des fautes
Concernant l’administration de Sainte-Sophie, la CMQ dénote que la présentation et l’adoption du programme triennal d’immobilisations n’ont pas été fait dans le cadre d’une « séance exclusive ».
Dans le cas de Deux-Montagnes, on reproche de ne pas avoir donné l’avis « au moins huit jours avant la séance » , alors que pour Sainte-Anne-des-Plaines, il est question de l’absence d’avis public.
« Saine gouvernance »
Aux yeux de Vicky Lizotte, vice-présidente à la vérification de la Commission municipale du Québec, les choses sont claires.
« Au-delà de l’obligation de respecter des exigences légales, il ressort de cet audit que les municipalités doivent être sensibilisées à l’importance de ces exigences puisqu’elles constituent les fondements d’une saine gouvernance municipale, particulièrement en matière de transparence à l’égard des citoyens. »
De ce fait, il ressort du rapport certains faits saillants.
&#8211; Sur les 1 074 municipalités qui ont fait l’objet de l’audit, seules 474 d’entre elles (44%)  sont conformes aux exigences légales attendues. 
&#8211; 600 municipalités sur 1 074 (56 %) n’ont pas respecté une ou plusieurs exigences légales, parmi lesquelles 217 (20%) municipalités n’ont adopté aucun PTI ou l’ont adopté pour un seul exercice financier.
De ce fait, « la Commission recommande aux municipalités qui ne se sont pas conformées à une ou plusieurs des exigences légales ayant fait l’objet de l’audit de prendre les dispositions nécessaires pour que l’adoption du PTI soit conforme à l’encadrement légal applicable ».
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Programme triennal d’immobilisations : la CMQ pointe du doigt Sainte-Sophie

Les deux usines jérômiennes de Papiers Rolland ont changé de propriétaire la semaine dernière alors que la société d’investissement américaine Blackstone a fait l’acquisition de l’entreprise américaine Sustana, qui était propriétaire de Rolland.
À Saint-Jérôme, l’usine de fabrication installée aux abords de la rivière du Nord depuis plus d’un siècle et l’usine de transformation, localisée sur le boulevard de l’Industrie non loin de l’autoroute 15 dans le parc industriel sont directement concernées par la transaction. On retrouve quelque 450 employés pour les deux sites.
Sustana avait fait l’acquisition des deux usines jérômiennes des mains de Cascades en 2014. Sustana exploitait déjà une usine de pâte de papier recyclé dans l’État du Wisconsin.
Avenir
Quant à savoir ce que réserve l’avenir pour les deux usines jérômiennes, ça semble prometteur, selon les propos des dirigeants des deux sociétés.
« L’investissement de Blackstone témoigne d’une vraie reconnaissance de notre société et de notre équipe hautement talentueuse et amorce un nouveau chapitre passionnant pour Sustana » a indiqué dans un communiqué le PDG de Sustana, Fabian De Armas.
Alors que pour Andrea Serra, directeur général chez Blackstone, « Sustana est un leader de croissance dans le domaine du papier de fibres recyclées. Nous avons hâte de collaborer avec l’entreprise et son équipe de direction pour continuer de favoriser l’accélération de son expansion. »
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Cas actifs de COVID-19 : mieux, mais encore haut à Saint-Jérôme