Yves Dagenais a facilement triomphé du candidat indépendant Pierre Dionne Labelle dimanche soir pour remporter l’élection à la mairie de Saint-Hippolyte.
Le nouveau maire a récolté 1 470 votes contre 339 pour son adversaire. Le taux de participation s’est établi à 20.66 %.
Plus de détails dans notre édition du 10 novembre.

Le maire de Saint-Jérôme, Marc Bourcier, l’exprime à chaque occasion qui se présente : son administration entend privilégier dans l’avenir le développement industriel plutôt que le développement domiciliaire.
D’abord pour une question financière, mais également pour des motifs idéologiques.
« Les huit derniers développements (domiciliaires) sur dix, c’est déficitaire pour la ville (considérant) les revenus nets (après les taxes), parce qu’il y a tous les services à amener ». Alors que « c’est plus payant un développement industriel pour une ville. Tu as une entrée d’eau, une entrée électrique et un compte de taxes » note le maire qui ne manque pas d’ajouter que « tous les membres du conseil municipal, on est très à cheval (sur l’idée) de protéger nos espaces verts. Ce n’est pas sur un espace vert qu’on va faire des développements immobiliers. Ce n’est pas vrai ».
En lien avec Lion
En outre, question développement industriel à Saint-Jérôme ce ne sont pas les espaces qui manquent, même si Marc Bourcier se garde bien de trop s’avancer sur la question.
« Il y a des terrains qui sont propices au développement industriel. Mais, pour des raisons évidentes, je ne peux pas dire vers où on se tourne et qu’est-ce qu’on veut, parce qu’il y aurait de la spéculation immobilière ».
Une chose est claire, par contre « notre développement industriel, il faut qu’il soit en lien avec Lion. Il faut qu’il soit en lien avec la filière de l’électrification des transports.
Il faut que Saint-Jérôme soit (reconnu comme) le pôle d’innovation en termes d’électrification des transports ».
Pas des ennemis
Par ailleurs, le maire Bourcier assure que Saint-Jérôme est en mesure de se montrer compétitif pour attirer des industries de pointe en matière d’électrification des transports et refuse de voir sa voisine comme une adversaire en ce sens, même si Saint-Jérôme a perdu, il y a quelques mois, la construction de l’usine de batteries de Lion au profit de Mirabel.
« On va être compétitif, mais on ne sera pas des ennemis de Mirabel. Je vais avoir un discours autre que (celui de) ma prédécesseure (Janice Bélair-Rolland) pour dire que Mirabel nous vole des affaires. ADM (Aéroport de Montréal), je sais que c’est une compétition qui est indécente, mais l’usine de batteries, on ne pouvait pas l’avoir à Saint-Jérôme, parce qu’il n’y a pas de piste d’essai ».
« Par contre, Lion, ce qu’on espère,
c’est qu’ils continuent de prendre de l’expansion (à Saint-Jérôme) » souligne Marc Bourcier.
Édifice GRC
Dans un autre ordre d’idées, les intentions des autorités de Saint-Jérôme n’ont pas changé concernant le bâtiment du boulevard Mgr Dubois qui a abrité jusqu’à il y a quelques années le détachement de la GRC à Saint-Jérôme.
Dans les faits, on veut en faire l’acquisition pour y localiser certains effectifs du service de police de Saint-Jérôme (à l’étroit dans le poste de la rue Filion), mais la procédure pour y parvenir nécessite du temps et des démarches.
« La procédure, c’était de l’offrir au gouvernement du Québec. Le gouvernement du Québec n’en voulait pas. Il l’a offert à la ville. (À une séance du conseil municipal) il y a eu une résolution à l’effet que la ville voulait se porter acquéreure. Ils sont à évaluer la valeur de la bâtisse. C’est un bâtiment qui va être attitré au service de police de Saint-Jérôme. Quelle vocation allons-nous lui donner? On ne le sait pas. Par contre ce ne serait pas une mauvaise chose qu’il y ait pour les citoyens une présence de la police un peu plus à l’ouest (de la municipalité) » a dit le maire Bourcier au Journalqui l’interrogeait sur la question.
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Pour Saint-Jérôme : ” C’est plus payant un développement industriel ” -Marc Bourcier

Nicolas T. Parent
Journaliste de l’Initiative locale
Le député fédéral de la circonscription de Mirabel (dont fait partie Saint-Colomban), Simon Marcil annonce qu’il quittera la vie politique au terme de son présent mandat; une décision qui fait suite à un arrêt de travail pour des raisons reliées à sa santé mentale. En prévision de la rentrée parlementaire de cette semaine, l’élu se dit maintenant en parfaite condition et fin prêt pour reprendre ses responsabilités à la Chambre des communes, sise à Ottawa.
Simon Marcil quittera la tête haute et sans aucun regret. En entrevue téléphonique, il partage un bilan somme toute chargé, que ce soit en matière de travail dans la circonscription, auprès des électeurs, ou encore au niveau législatif, au parlement canadien.
«Ma priorité aura toujours été de servir nos concitoyens de manière efficace, de mentionner le député du Bloc québécois.Et nous continuerons à le faire jusqu’à la fin.Mais, pour ce faire, on souhaitait connaître notre monde. Mirabel est une circonscription vaste, rurale et urbaine. Il s’agit d’en ressortir les réalités différentes pour mieux servir nos concitoyens.»
Il faut dire que M. Marcil connaît très bien ce territoire qui l’a vu grandir; et maintenant en tant que père de famille. Face aux défis reliés à la pandémie, son équipe, dit-il, s’est ajustée, afin de toujours mieux servir les citoyens.
«Nous travaillions déjà en équipe et nous devions faire face à ces circonstances, comme tout le monde. Je suis très fier de mes collègues, qui ont tenu le fort, toujours, même lorsque j’étais absent. Ensemble, nous avons servi plus de 500 personnes, entreprises et organismes, en ces temps pandémiques.»
Au niveau législatif, son passage aura notamment été marqué par ses efforts pour protéger la gestion de l’offre. En 2018, il a déposé un projet de loi afin d’assujettir, à la loi 101, les entreprises de juridictions fédérales, interdire les briseurs de grève et compenser adéquatement les femmes devant se prémunir d’un retrait préventif.
De retour à 100 %
Simon Marcil a fait les manchettes au cours des dernières semaines, en raison d’une absence à la Chambre des communes qui s’est étendue sur un an, jusqu’au lundi 11 janvier dernier. Le député a dévoilé la raison de celle-ci sur les réseaux sociaux. Atteint d’un trouble bipolaire, il s’était retiré pour prendre du mieux, se familiariser avec une nouvelle médication, trouver le bon dosage, et retrouver un équilibre et une hygiène de vie saine.
«Je suis parti, à l’origine, car je me sentais en épuisement professionnel, explique M. Marcil. C’est ce que je pensais. En moyenne, et je généralise ici, une personne en épuisement professionnel se retire de son lieu de travail pendant quelques mois et revient en meilleure condition. Après sept mois, mon médecin s’est rendu compte que je n’allais pas mieux. J’ai passé les tests. Le diagnostic est venu. Je devais prendre une nouvelle médication.»
D’un autre côté, Simon Marcil aura passé un an auprès de sa famille. Il se dit, en ce sens, très reconnaissant. «Ce n’est pas pour rien que je m’en vais. J’aime mon travail, la députation, servir la population. Pour une raison d’équilibre, avec mes enfants et ma femme; je dois partir. Avec le diagnostic que j’ai eu, faire 50 000 km par année, en voiture, c’est beaucoup. J’ai besoin de stabilité.»
La santé mentale est un tabou. Mais, l’élu est d’avis que les gens, hommes et femmes de tous âges ne doivent pas hésiter à en parler et à consulter. «Il ne faut pas avoir honte, dit-il.Un trouble de santé mentale, ça ne définit pas une personne. Il faut s’informer, ne pas s’isoler, ou penser qu’on est la seule au monde à avoir ce genre de conditions. Nous ne sommes pas seuls!»
Le député fédéral dit avoir reçu nombre de messages d’encouragement de la part de concitoyens, de membres de cabinets et de politiciens, de partout au Canada.
Et maintenant, il conclura le mandat confié par les électeurs de Mirabel. Par la suite, il a pour projet de s’acheter une terre et de devenir agriculteur, dans sa circonscription.
«Pour l’instant, je souhaite vraiment me concentrer sur moi et ma famille. Mais je reste toujours indépendantiste et je défendrai toujours cette idée», de conclure Simon Marcil.
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Mairie de Saint-Hippolyte: Yves Dagenais l’emporte facilement